Dans pratiquement tous les cas, l’utilisation d’un préservatif protège des risques associés aux rapports sexuels. Voici tout ce qu’il y a à savoir au sujet de ces risques.
Pénétration vaginale
La pénétration vaginale se définit par la pénétration du vagin de la femme par le pénis de l’homme. Sans préservatif, ce rapport sexuel peut entraîner une grossesse et / ou la transmission d’une maladie sexuellement transmissible (MST) :
- Chlamydiose
- Herpès génital
- Verrues génitales
- Gonorrhée
- VIH
- Syphilis
Les infections peuvent être transmises même si le pénis n’entre pas complètement dans le vagin et sans éjaculation de l’homme, car les infections peuvent être présentes dans le liquide pré-éjaculatoire et certaines peuvent être transmises lors du contact des zones génitales des deux partenaires. Même la pénétration peu profonde du pénis dans le vagin comporte des risques pour les deux partenaires. L’utilisation d’un préservatif permet de se protéger des infections.
Prévention de la grossesse imprévue
Il existe de nombreuses méthodes contraceptives pour empêcher les grossesses imprévues : injections contraceptives, patch contraceptif, implant contraceptif et pilule. Il faut toutefois garder à l’esprit que le préservatif est la seule méthode de contraception permettant d’éviter la grossesse et les MST, il est donc recommandé d’utiliser un préservatif ainsi que le moyen de contraception choisi.
Pénétration anale
La pénétration anale se définit par la pénétration de l’anus par le pénis. Les hommes et les femmes peuvent avoir des rapports sexuels anals, qu’ils soient homosexuels ou hétérosexuels. Le rapport sexuel anal présente toutefois un risque plus élevé de transmission de MST par rapport à la plupart des autres types de rapports sexuels, car la muqueuse de l’anus est mince et peut être facilement être endommagée, ce qui la rend plus vulnérable aux infections. Les MST et autres infections qui peuvent être transmises via des rapports sexuels anals incluent les suivantes :
- Chlamydiose
- Herpès génital
- Verrues génitales
- Gonorrhée
- VIH
- Syphilis
- Hépatite C
L’utilisation de préservatifs plus résistants conçus pour la pénétration anale permet de se protéger des MST. En cas d’utilisation de lubrifiants, il est conseillé de n’utiliser que des produits à base d’eau disponibles en pharmacies. Les lubrifiants à base d’huile, comme la lotion et l’hydratant, peuvent causer la rupture ou l’efficacité des préservatifs.
Rapport sexuels oraux
Les rapports sexuels oraux se définissent par l’utilisation de la bouche, des lèvres ou de la langue pour stimuler le vagin, le pénis ou l’anus de son partenaire. Ces rapports présentent un risque de contracter ou de transmettre des MST pour les deux partenaires. Ce risque est accru si l’un des partenaires a des plaies ou des coupures au niveau de la bouche, des organes génitaux ou de l’anus. Il est donc préférable d’éviter de se brosser les dents ou d’utiliser du fil dentaire avant un rapport sexuel oral, car cela peut faire saigner les gencives.
Les virus et les bactéries qui peuvent être présents dans le sperme, les sécrétions vaginales ou le sang peuvent se propager plus facilement dans le corps de l’un des partenaires via des ruptures de la peau. En général, le risque d’infection est plus faible pour le partenaire qui « reçoit » le rapport sexuel oral que pour celui qui le « donne ». Cependant, il est toujours possible qu’une MST soit transmise dans les deux cas. Parmi les MST et autres infections qui peuvent se transmettre par rapport sexuel oral, on compte les suivantes :
- Chlamydiose
- Herpès de type 1 et 2 qui peuvent causer des boutons de fièvre autour de la bouche et une infection herpétique des organes génitaux ou de l’anus
- Verrues génitales
- Gonorrhée
- Hépatite A, hépatite B et hépatite C
- VIH
- Syphilis
Si celui qui effectue le rapport sexuel oral a un bouton de fièvre, il risque d’infecter son partenaire du virus de l’herpès. De même, l’herpès peut passer des organes génitaux à la bouche. Le risque de transmission ou d’infection par le VIH durant les rapports sexuels oraux est plus faible que celui des relations sexuelles anales ou vaginales sans préservatif. Cependant, le risque est accru en cas de coupures ou de plaies dans ou autour de la bouche, les organes génitaux ou l’anus. Il est possible de limiter les risques en utilisant un préservatif, car le préservatif agit comme une barrière entre la bouche et le pénis.
Il est conseillé d’utiliser un préservatif qui ne contient pas de spermicide, car le spermicide peut augmenter le risque de transmission du VIH. Il faut également s’assurer que le préservatif est certifié « CE », ce qui signifie qu’il est conforme à des normes de sécurité très strictes.
Pénétration des doigts
Ce rapport sexuel se définit par l’insertion d’un ou plusieurs doigts dans le vagin ou l’anus de son partenaire. La pénétration des doigts ne transmet habituellement pas de MST, mais il y a toujours des risques. En cas de coupures ou de plaies au niveau des doigts, même très petites, le risque de transmission ou de contraction d’une MTS est accru. La pénétration des doigts peut aussi répandre de petites quantités de selles, ce qui peut causer la shigelle (MST). Le lavage des mains après un rapport sexuel de ce type peut réduire le risque.
Sextoys
Les Sextoys incluent un large éventail d’articles, y compris des vibromasseurs et des poupées sexuelles. Tout objet utilisé dans le cadre des rapports sexuels peut être appelé un sextoy, qu’il soit conçu pour cet usage ou non. Il est important de garder les Sextoys propres. En cas de partage de Sextoys, il est important de les laver entre chaque utilisation et de toujours les recouvrir d’un préservatif.
Le partage de Sextoys comporte des risques, y compris la contraction et la transmission de MST telles que la chlamydiose, la syphilis et l’herpès. En cas de coupures ou de plaies au niveau du vagin, de l’anus ou du pénis avec un saignement, il y a un risque accru de transmission de l’hépatite B, de l’hépatite C et du VIH.
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